Où se cache la féministe hystérique ?

Où se cache la féministe hystérique ? Depuis que je fais des études de genre et que j’essaye d’engager la conversation sur la question des inégalités hommes-femmes ou sur le sexisme avec des « non-initiés » et que le mot « féministe » apparait dans la conversation, mon interlocuteur (je n’ai pas eu le cas avec une interlocutrice, pas encore ?) annonce « j’en connais une, elle est hystérique ». Et avec elle, on ne peut pas parler (d’ailleurs, « on » enchaine souvent sur le fait qu’avec moi au moins, on peut parler). Nous savons trois choses sur cette personne : c’est une femme (c’est bon, on a réduit la liste des suspects à la moitié du genre humain), elle est hystérique et en plus il est impossible de discuter avec elle (sans qu’elle ramène tout à la question du viol, en tous cas). Je ne sais pas où elle se cache, mais elle fait visiblement des ravages dans les rangs des non-féministes. Elle les convertit définitivement à l’égalitarisme ou à l’humanisme[1], concepts flous qui présentent l’avantage de ne pas trop se remettre en question tout en préservant son estime de soi. Ce n’est pas une figure désincarnée comme celles qu’on utilise souvent pour décrédibiliser les minorités[2]. Elle existe.

A moins que toutes les féministes ne soient des hystériques. Un article récent de Crêpe Georgette[3] dénonce les « conseils aux femmes pour leur sécurité » produits par le ministère de l’Intérieur. Elle en accuse le caractère patriarcal (« Tous les conseils pour protéger votre famille (femmes, enfants) contre les actes malveillants, les renseignements sur les disparitions de personnes et les informations sur les personnes dont le comportement nécessite un traitement particulier. » : implicitement, ce sont les hommes qui sont appelés à protéger les plus faibles), son caractère sexiste (les hommes n’ont pas besoin qu’on leur indique des conseils de prudence ?) et le fait qu’elle entérine la culture du viol : le corps de la femme est présenté comme vulnérable, on leur recommande d’éviter les endroits sombres et déserts, tout en marchant d’un pas alerte et dégagé (mais en restant vigilante, il ne faudrait pas prendre la confiance). Bref, on n’est pas loin des safety tips for ladies, et de la longue liste des choses qu’il faudrait éviter pour ne pas « se mettre en danger ». Comme le souligne Crêpe Georgette, ces conseils enjoignent les femmes à restreindre considérablement leur liberté, à vivre dans la peur quand elles sont dans l’espace public et à les blâmer si par malheur elles sont victimes d’une agression. Et surtout, ces conseils visent à se protéger d’une situation « à risque » (l’inconnu qui agresse une femme seule dans l’espace public, la nuit) alors que ce type d’agressions ne constitue qu’une minorité des viols[4]. Et là, en commentaire, une personne explique longuement à Crêpe Georgette pourquoi elle exagère. Selon cette personne, Crêpe Georgette commet une erreur logique en faisant le raisonnement suivant : « des gens relativisent la responsabilité du violeur à base de conseils de prudence a posteriori, DONC les conseils de prudence a priori visent à relativiser la responsabilité des violeurs ». Et le nœud du problème serait que Crêpe Georgette suppose que l’auteur (ou les auteurs) de ces conseils cherchent à faire culpabiliser les femmes, alors qu’il-s ou elle-s ne l’a-ont sans doute pas fait exprès. Bref, les féministes voient le mal partout.

D’ailleurs, elles[5] ne s’arrêtent pas là. Elles dénoncent le harcèlement de rue (allons bon, si on ne peut plus draguer dans la rue…). Elles dénoncent le viol (alors que vraiment, tout le monde sait que le viol c’est pas bien et d’ailleurs les hommes aussi en sont victimes). Et elles dénoncent même la galanterie[6]. Bref, elles veulent gâcher les bonnes relations entre les hommes et les femmes.

C’est vrai que quand on met des lunettes féministes, c’est difficile de ne pas voir le mal partout, y compris dans une action banale comme prendre les transports en commun ou simplement marcher dans la rue[7]. Toutes ces choses qui nous paraissaient normales, parce qu’on en a l’habitude, que ça a toujours été comme ça, du fait de prendre en charge la majorité des tâches domestiques[8]  aux réflexions sur la tenue qu’on doit adopter si on doit rentrer seule et tard, soudain apparaissent comme injustes et intolérables.

Alors voilà, on accuse souvent les féministes de voir le mal partout. Elles répondent à ces critiques en argumentant qu’elles cherchent à rendre visible ce qui est sexiste et sexué dans le monde contemporain. Que le mal est partout mais qu’on ne le voit pas à cause de schèmes sexistes qui irriguent nos représentations du monde. Nous[9] enjoignons autrui à voir le monde avec nos lunettes. Mais si nous allions trop loin ? Est-ce qu’à force, nous ne montons pas en épingle des faits anodins ?

En tant que femme acculturée au féminisme, il m’est difficile de ne pas considérer un certain nombre de choses comme faisant partie d’un système qui lèse les femmes. Cependant, il m’arrive de me demander si parfois, à force de chercher des signes, on en voit partout. Par exemple, dans l’enquête sur les pères au foyer, les rapports de pouvoir entre les membres du couple sont analysés : le fait que la majorité des pères rencontrés ne prennent pas en charge la totalité ou presque des tâches domestiques (à l’inverse des femmes au foyer) est interprété comme le signe de leur situation de dominant dans le couple. Mais n’est-ce pas aller trop loin ? Ne forment-ils pas des unions égalitaires, conformes à certains idéaux féministes ?

C’est également une question que je me pose quant à l’analyse de productions culturelles narratives ou publicitaires. Par exemple, Buffy est à certains égards une série féministe[10] : les personnages féminins y sont nombreux, puissants (en termes de force physique ou magique). Le seul personnage masculin du « Scooby gang » est assez loin de l’idéal de l’homme viril. Dans le premier épisode, les codes du film d’horreur sont renversés puisque la jolie blonde qui parait sur le point de se faire tuer s’avère être le prédateur (ou plutôt la prédatrice) et l’homme (ou plutôt le vampire) qui la poursuit sa proie. Oui, mais c’est une prédatrice en talons aiguilles, qui se conforme donc aux injonctions qui pèsent sur les femmes en termes de travail sur le corps et sur l’apparence, et qui tire sa force d’un démon. On peut donc voir Buffy comme une héroïne féministe (on peut être une femme tout en étant forte physiquement et en étant sexy, les femmes ne sont pas obligées de choisir) ou comme une héroïne alimentée aux clichés sexistes (une femme ne peut être forte physiquement que par l’intervention de puissances surnaturelles, et elle ne peut pas se permettre de ne pas se soucier de son apparence). Willow, en bonne femme émotive, manque de détruire le monde après avoir perdu sa petite amie (vous voyez ce que ça donne quand on met du pouvoir entre les mains des femmes ?). Cordelia reste longtemps une pimbêche superficielle et égocentrique. Bref, avec des lunettes féministes, il est difficile de ne voir que des bons points dans quelque support narratif que ce soit (c’est du moins l’impression que j’ai).

J’ai ainsi eu un cas de conscience devant une publicité pour une agence de garde d’enfants. On y voit une jeune femme noire qui tient un enfant blanc. En voyant ça, j’ai d’abord pensé que c’était une manifestation cynique de la division internationale du travail[11] : des femmes blanches (de classe moyenne et supérieure) confient le travail domestique à des femmes racisées (appartenant à un milieu social populaire ou migrantes). Cette publicité fait comme si seules des femmes noires accepteraient de faire de la garde d’enfants leur travail. Mais d’un autre côté, est-ce qu’il ne serait pas anormal de mettre à l’affiche une personne blanche, ou un homme, ou un homme blanc (c’est-à-dire un modèle neutre socialement, auquel chacun-e devrait pouvoir s’identifier), sans doute minoritaires parmi les employés de cette agence ? Ne serait-ce pas contribuer davantage à l’invisibilisation de minorités ?

Je parlais « d’acculturation féministe » plus haut. Il me semble en effet que l’entrée dans le mode de pensée féministe nécessite une initiation, qui commence par la constatation de l’existence d’inégalités entre les hommes et les femmes ou par une expérience inhabituelle en ce qui concerne le sexe ou le genre (comme des personnes intersexuées, transgenres ou transsexuelles, queer), ou l’orientation sexuelle (personnes non-hétérosexuelles). A partir de là, on lit des articles, on intègre un certain vocabulaire (domination masculine, patriarcat, division sexuelle du travail, privilège masculin, intersectionnalité, culture du viol…), on discute avec des personnes féministes. On en vient à se dire que les différences entre les sexes, c’est très surfait, et que les personnes trans-, intersexuées ou non-hétérosexuelles méritent davantage de droits et de considérations que ceux dont ils bénéficient actuellement… en ce qui me concerne, j’en suis venue à une volonté d’indifférenciation (je préfère ce terme à celui de tolérance, qui sous-entend que le fait de ne pas stigmatiser ou blâmer une personne pour ce qu’elle est est une généreuse concession que je lui fais) envers la façon dont autrui gère son identité sexuelle, de genre et sa sexualité. Je me trouve bête de me demander si telle personne est un homme ou une femme, un-e hétéro ou un-e homo (ou autres). Je m’interroge sur ma sexualité[12]. J’essaye de prendre conscience des injustices que je subis en tant que femme et des privilèges dont je bénéficie en tant que blanche, cisgenre et hétérosexuelle, et celles que subissent d’autres personnes[13]. Bref, je pense que le féminisme a fait de moi une meilleure personne, plus ouverte d’esprit et plus sensible à certaines inégalités.

Mais est-ce que c’est quelque chose auquel je peux sensibiliser autrui autrement que de façon superficielle, afin qu’on tombe d’accord sur des évidences (genre « il faudrait que les tâches domestiques soient mieux réparties entre les membres du couple » et « il est injuste que les femmes soient moins payées que les hommes »)[14] ? Comment parler de culture du viol à une personne qui pense qu’il y a du « bon sexisme »[15] ? est-ce que l’engagement féministe et la transformation du regard (ou le port de lunettes) qu’il implique ne nous transforme pas en croyant-e-s (je n’emploie pas ce terme pour l’opposer à « science » ou à « faits », sous-entendant que les féministes sont dans l’illusion, aveuglées par leurs convictions ; mais pour souligner le caractère structurant que peut prendre le point de vue féministe dans nos représentations du monde), nous empêchant de communiquer avec des non-converti-e-s ?

Les articles féministes sont produits par et pour des féministes, ou pour des personnes prêtes à accepter de changer leur point de vue. Ils sont inaccessibles pour des personnes qui s’accrochent à une représentation sexiste du monde, comme le montrent les commentaires qui manquent rarement de fleurir sur le blog de Crêpe Georgette dans ses articles féministes[16].

Un article de Crêpe Georgette justement portait sur la façon dont le mot « féminisme » peut être utilisé pour dénoncer l’islam, qui serait antiféministe par essence. Il y a dans cet article un passage magnifique (cet adjectif n’engage que moi) : « Je prétends que tous ces mythes – et ils sont légions et communs à tous les groupes dominés (dans le cas du féminisme, je ne compte plus les FAQ sur le féminisme, sur les mythes sur le viol) – permettent d’empêcher les minorités de parler des discriminations subies. Quand nous sommes occupées à déconstruire des mythes (« non toutes les féministes ne veulent pas tuer les hommes » « non les musulmans ne veulent pas interdire le porc en France », « non les féministes ne pensent pas que tous les hommes sont des violeurs » etc etc) nous ne sommes pas en train de lutter contre les discriminations. Nous passons notre temps à rassurer les dominants sur le fait qu’on ne leur veut pas de mal – curieuse inversion des rôles – et qu’on ne va pas trop le secouer dans ses certitudes. Ainsi je passe plus de temps à expliquer aux hommes que je ne les considère pas tous comme des violeurs plutôt qu’à lutter contre le viol. Ai-je le choix ? Pas vraiment c’est toute la magie de la chose ; l’égalité hommes/femmes (ou l’égalité musulmans/non musulmans en France) ne passera QUE par le terrain choisi par le dominant. »[17]. C’est assez impressionnant, quand on lit les commentaires sur un article féministe, la façon dont certain-e-s commentateurs-trices évoquent toujours les mêmes arguments (par exemple, dans les articles sur le viol, le fait que tous les hommes ne sont pas des violeurs, que des hommes aussi en sont victimes et que certaines femmes portent des tenues « provocantes » ou ont des attitudes telles « qu’elles l’ont bien cherché »). Ou « le bon sexisme », lié à la faiblesse physique des femmes[18]. Bref, certaines personnes non-féministes veulent bien reconnaitre la validité de nos combats, mais seulement les plus consensuels (l’inégalité salariale ou de la répartition des tâches domestiques… enfin, quand on ne prétend pas que ça, c’était avant, et que maintenant on a atteint l’égalité) et selon des modalités définies par elles. Et disqualifient nos propos en les caricaturant et en brandissant des épouvantails (les féministes sont des hystériques mal-baisées qui sont anti-hommes et qui pensent que tous les hommes sont des violeurs et qui veulent diriger le monde et dominer les hommes). Les féministes n’écrivent pas des articles pour faire plaisir aux dominants. Elles n’ont pas à se censurer pour donner une « bonne image » de leur « mouvement ». Les féministes n’ont pas besoin qu’on leur dise comment faire.

De nombreux articles féministes portent sur la façon dont certain-e-s non-féministes tentent de confisquer la parole des féministes[19]. En tant que féministe, j’intègre ce point de vue dans mes représentations du monde. Il fait écho à la disqualification ou à la confiscation de la parole des dominé-e-s, en les taxant d’émotif-ve-s[20], par exemple. Mais en tant qu’auteur en plein doute cartésien, je ne peux pas également m’empêcher de voir la fonction de ce type d’articles dans la croyance féministe : en disqualifiant les critiques des non-croyant-e-s, on renforce notre propre croyance.

Comment prendre au sérieux la parole des non-croyant-e-s sans soupirer ? Je pense que ce n’est pas possible, dans la mesure où le féminisme a pour but de montrer que notre point de vue est plus pertinent, rend mieux compte du réel que les croyances « indigènes » des non-féministes.

Je voudrais cependant m’attarder sur la parole d’un « humaniste » avec qui j’essaye de parler de questions féministes. Il se plaignait d’un article « féministe radical » qui parlait du viol et critiquait le fait que les hommes y étaient décrits comme un groupe homogène, et qu’il fallait arrêter, on n’est pas tous comme ça. J’ai répondu que dans ce type d’articles, on ne parle pas des hommes comme de tous et chacun des êtres identifiés comme masculins, mais comme d’une classe, qui à ce titre disposent de privilèges, de possibilités, comme celui de jouir du corps des femmes. Il m’a répondu « oui mais bon, l’article parle « des hommes », difficile de pas se sentir concerné/accusé, comme toi quand tu lis un article qui parle des femmes ».

Comment parler des hommes sans donner le sentiment d’incriminer tous les hommes ? Il y a la solution « Crêpe Georgette ». Après avoir relu plusieurs articles sur le viol de cette blogueuse, j’ai constaté qu’elle ne parlait jamais « des hommes ». Elle parle des femmes, des violeurs, et parfois de quelques hommes en particulier. Mais visiblement ça ne suffit pas, puisque dans les commentaires on lui rétorque que « tous les hommes ne sont pas comme ça » (au cas où elle n’y ait pas pensé). Preuve qu’on ne lit dans un article que ce qu’on a envie de comprendre.

Admettons cependant qu’on n’ait pas la finesse de Crêpe Georgette. On peut écrire « les hommes en tant que classe » ou « en tant que caste » ou « en tant que groupe social », ou parler de « privilège masculin » dans l’introduction de l’article. On peut faire systématiquement un point sur les coûts et les bénéfices du masculin[21]. Souligner que c’est la société en tant que système qui fait peser sur les femmes des injonctions, leur impose des coûts et des exigences qui n’affectent pas les hommes. Rappeler systématiquement que si certains comportements, pratiques… sont majoritairement imputables aux hommes, cela ne signifie ni que tous ces comportements et pratiques sont imputables uniquement aux hommes, ni qu’ils sont imputables à tous les hommes.

Une telle démarche est-elle utile ? Pas sûr.  D’une part, les lecteurs-trices peuvent avoir une lecture très sélective de l’article, et lui prêter des propos qui n’y sont pas inscrits. D’autre part, le fait de ne pas ménager la sensibilité des non-croyant-e-s peut permettre aux lecteurs-trices de se sentir personnellement interpelés, de réfléchir sur eux-mêmes et de remettre en cause leurs propres pratiques.

Nous, féministes, tentons de montrer les enjeux sexués du réel. Rappeler que les hommes aussi sont victimes de viols, que des femmes aussi violent, ou que tous les hommes ne sont pas des violeurs n’enlève rien au fait que la majorité des viols sont commis par des hommes sur des femmes, sans compter qu’une partie d’entre eux (ceux commis sur des femmes qui ont cédé à un rapport sexuel plus qu’elles n’y ont consenti ou sur des femmes qui n’étaient pas aptes à donner leur consentement, ivres, droguées ou endormies) ne sont pas reconnus comme tels[22]. Prendre chaque article comme une attaque contre les hommes, sans le remettre dans la constellation d’articles qui détaillent les différents concepts et faits évoqués, c’est de la paresse. Nous ne pouvons pas forcer les lecteurs-trices à lire l’ensemble des réflexions féministes sur un sujet, à remettre en cause leur vision du monde, à adhérer à nos croyances. Nous ne pouvons pas les empêcher d’essayer de nous faire taire. Mais nous pouvons écrire des articles sur la question.

 

 

[1] Pourquoi remplacer le terme féminisme par humanisme n’est pas une bonne idée : 1, 2 et 3
Les idées reçues sur le féminisme : 1, 2 et 3
8 clichés sur les féministes

[2] Arguments antiféministes : tu es trop agressive, tu donnes une mauvaise image des féministes

[3] Safety tips for ladies by le ministère de l’Intérieur

[4] Viol et féminisme :
Antisexisme
L’indispensable Crêpe Georgette :
Où sont les violeurs ?
Comprendre la culture du viol
Des questions autour du viol
Les mythes autour du viol
Tu seras violée, ma fille
Etre une femme libérée
Un homme, ça dérape
Les violeurs

[5] Nous faisons ici l’hypothèse qu’en ce qui concerne les personnes féministes, le féminin l’emporte. En ce qui me concerne, ça ne me choque pas qu’un homme se définisse ou se revendique comme « féministe ».

[6] La porte en pleine figure
Indispensable Une heure de peine

[7] Harcèlement de rue :
La rue, fief des mâles
La main au cul
Le monde
Les questions composent
Mademoizelle
Le plus du Nouvel Obs
Le silence de l’agression
Agression sexuelle dans les lieux publics
Je ne suis pas charmante

[8] Les travaux ménagers et l’appropriation des femmes

[9] « Nous » désignera dans cet article les féminis
tes et moi, auxquelles je m’identifie

[10] Buffy et le féminisme : 1, 2, 3 et 4

[11] La division sexuée internationale du travail

[12] L’hétérocentrisme ou l’obligation du rapport pénétratif
Mépris et misogynie ordinaire
Les injonctions qui pèsent sur les femmes 1 et 2

[13] Moi Valérie, je
La vie comme un jeu vidéo, en moins ludique

[14] Eduquer ?

[15] Le sexisme bienveillant

[16] Loi de Lewis

[17] Le marteau féministe et l’enclume musulmane

[18] Déconstruction de l’idée de nature dans les rapports sociaux

[19] Voir notes précédentes

[20] A titre d’exemple, la question de l’expression de la colère selon qu’elle émane d’un homme ou d’une femme

[21] Tu seras fort mon fils
 La virilité
 Le privilège masculin
 « Toi, t’es pas oppressé »

[22] Pick up artists et consentement
Quand séduire devient faire céder
Encourager le viol

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